mercredi 31 mars 2010

people

J'ai vu un homme qui parlait au téléphone en marchant dans la rue. Il était très enthousiaste, il répétait que c'était super, vraiment très bien.
Et puis, tout à coup, il a penché la tête sur la gauche, il a avancé l'épaule droite, et comme si celle-là l'entrainait autour de son épaule gauche... Il a fait un tour sur lui-même.
Une première fois, c'est drôle: quel enthousiasme!
Deux trois mètres plus loin, il a recommencé.
Et encore. Et encore. Et encore... Jusqu'à ce qu'il soit trop loin pour que je puisse voir s'il continuait.
Je me suis dit que si c'était un TOC, c'en était un mignon. Mais handicapant quand même pour marcher à une vitesse normale, non? Et quand il court, est-ce qu'il a besoin de le faire aussi?
Ça lui donnait un air bien joyeux!

J'ai vu un homme sur un quai de RER, il lisait un livre, il avait de gros écouteurs sur la tête.
Et puis, tout à coup, il a sorti un sac de chips, il s'est levé et s'est dirigé vers les escalators, celui qui amène les voyageurs sur le quai, pas celui qui les fait le quitter. Il a ouvert son paquet de chips, et il a sauté sur les escalators.
Et pendant les dix minutes qui nous séparaient de l'arrivée du train... il a marché sur place.
Était-ce un problème d'hyperactivité? Était-ce pour compenser le fait de manger des chips? Je me suis demandée ce qu'il ferait si des gens venaient à emprunter l'escalator dans le bon sens... Mais ça n'est pas arrivé. Est-ce que des touristes y auraient renoncé en pensant qu'en France on devait peut-être prendre les escalators en sens inverse?

Les gens sont géniaux!

Concordance

Il est des moments dans la vie, où l'on cherche absolument à ne pas penser à ce qu'il nous arrive.
Alors au moment où le dentiste me faisait cette anesthésie, je ne pouvais penser qu'à cela:

"Ça va piquer...maintenant! Ça va piquer maintenant. Vous allez sentir une légère pression, vous sentez? C'est normal. Ça va encore piquer, maintenant..." (Y'en a pour au moins 6 piqures)

Pourquoi diantre vouloir employer un futur (proche, certes) pour exprimer une simultanéité?

Et sinon...
Pourquoi les dentistes ont-ils eu envie de devenir dentistes, alors que personne n'aime les dentistes?
Pourquoi le dentiste fait-il comme si tu étais la première personne à pleurer, alors que tu te doutes que certains font sûrement pire?
Pourquoi a-t-on des dents qui ne poussent pas droit?
Pourquoi les dents de sagesse s'appellent ainsi? (Il me semble évident que si elles ne poussent pas droit chez les 3/4 des gens, c'est qu'elles ne sont pas sages!)

Dans deux semaines, ce sera donc fini: je ne serai plus sage, ne comptez plus là-dessus!
Fini! Nah!

mercredi 24 mars 2010

Communication

-Allô? y'a quelqu'un au bout du fil?
Bah non, puisque y'a pas de fil.

C'est vrai, si nous pouvons encore dire ça aujourd'hui, est-ce que les générations futures pourront toujours le dire? Est-ce que cette expression, dans les éditions (ou ré-édition) de bouquins dans 20ans auront une petite note en bas de page pour dire "expression pour demander s'il y a un interlocuteur à l'appel effectué".

Mais alors, "comment feront-ils pour demander qui est au bout du fil???"

"On demandera plus, on aura l'afficheur" (Margaux)

Implacable!


mardi 23 mars 2010

Ha, Chapeau!

Quand on porte un chapeau, on ne voit pas le monde de la même façon, on n'est plus pareil.
D'abord, on ne voit plus la tête des gens, sauf des petits gens.
Alors on se met à regarder de façon presque anormale les chaussures des gens.Un jour, il faudra que je consacre un article aux chaussures de Paris. Parce que je suis presque sûre que je peux caractériser une personne en voyant ses chaussures, mais j'adore aussi me rendre compte en levant les yeux que j'ai eu tord. "Mama always said, you can tell a lot about a person by their shoes, where they're going, where they've been" (Forrest Gump)
Enfin, tout à coup, les chaussures des gens se distinguent, et prennent une importance ahurissante! Et alors, à l'inverse, j'ai l'impression qu'on ne regarde que ma tête. Celle des autres disparait, le monde est limité par ce rebord rouge devant mes yeux, mais quand je fais en sorte de regarder le monde qui m'entoure, têtes incluses, je me dis chaque fois que ce n'était pas une impression.
Mais il faut dire que les gens regardent beaucoup les chapeaux, avec le regard vague, qui indique que ce chapeau les ramène dans leurs désirs les plus intimes: avoir une tête à chapeau, et posséder un chapeau!
Mais quand même, ils se disent qu'un chapeau rouge, c'est un peu osée... Mais leur regard ne se détache pas, car le regard est vite attiré par les couleurs voyantes.
Car Oui! mon chapeau est rouge, on me l'a offert, me disant que mon cadeau me plairait, puisqu'il est rouge! Et c'est vrai, il me plait!
Je n'ai que deux façons de porter un chapeau qui me plaisent. La première fait assez naturelle, le chapeau légèrement en arrière, cela donne un petit air de cow-girl et incite à garder la tête haute, ce que j'aime bien, je l'avoue. L'inconvénient majeur est que le chapeau a plus de prise en vent ainsi.
Alors, souvent (bah oui, Paris est venteuse!), je joue le jeu, et je porte mon chapeau bas sur le front, légèrement incliné, comme le font les chanteurs de jazz ou de R&B qui se donnent un style. Moi aussi je me donne un style. Veste en jean, jupe ou pantalon, petit pull, boucles d'oreilles, un peu de maquillage. Je regarde les gens de côté ou par dessous mon chapeau.
Je regarde dans le reflet des vitres si mon couvre-chef est bien placé, si mes cheveux ont l'air bien, et je les replace s'il le faut.
Quand on a un chapeau, on ne peut pas faire comme si de rien n'était, on ne peut pas croire qu'on passe inaperçue, on peut se permettre un peu (ou plus) de narcissisme, un peu plus de fierté dans la démarche, dans le regard, dans le ton de voix (bon, moi, j'évite, ça je l'ai naturellement).
Et surtout, quand on a un chapeau, on n'est responsable d'une certaine classe, parce ne porte pas de chapeau qui veut, et qui en porte doit le bien porter!

note personnelle: se rappeler de ne plus jamais lire un bouquin qui parle des africains en portant mon chapeau... un seul attribut pour se faire remarquer à la fois.

dimanche 21 mars 2010

Charmante

Est-ce que les hommes savent encore ce que ça veut dire, "charmante"?
Est-ce qu'ils sont conscients que si ça rime avec "bandante", ça ne peut pas le remplacer juste par bienséance?
Est-ce que les gens savent que ça vient de "charmer", donc de "charme", donc de "carmen", qui est un chant séducteur, qui a quelque chose de magique?
Est-ce que quand un homme dit "je vous trouve vraiment charmante", il pense vraiment que je suis envoutante, ou que je ne peux pas comprendre qu'il s'est tout à coup senti des envies?
Est-ce que je suis vraiment sensée croire qu'un homme veut faire "juste connaissance", sans que ce soit "bibliquement"?
Si c'était le cas (donc une simple connaissance, parce que, éventuellement (c'est possible), il rechercherait un relation durable, et non un coup d'un soir), je doute qu'il répondrait "mais je suis libre ce soir et demain" à mon "je suis en vacances ici, je m'en vais dans deux semaines" (vive l'accent québécois!).

J'aimerais qu'un homme utilise un autre mot que ça pour m'aborder, ou qu'il me montre qu'il l'entend au sens propre, et qu'il ne cherche donc pas à "faire connaissance", car si je suis charmante, ce serait bête de rompre le charme.

ps: pour ceux qui se le demanderaient, c'était un blanc cette fois, qui avait l'âge d'être mon père. au moins.

jeudi 18 mars 2010

Compagnon

Il me regarde depuis plusieurs semaines du coin de ma chambre, dans l'ombre, là bas. À l'endroit où le toit rejoint les murs. Je l'y ai lancé. Non pas que je le voulais loin de moi, au contraire! Mais il fallait que nous soyons suffisamment séparés pour que je puisse l'oublier un peu. Pour que je puisse me concentrer sur ce que j'ai à faire. Pourtant, mon dos ne rêve que de sentir son poids. Mes épaules aspirent à sentir les courbatures naître de le transporter. Mes pieds veulent sentir cette masse les enfoncer dans la terre. Mes jambes veulent sentir l'effort de le soutenir.
Car je le veux bien rempli, bien lourd.
Alors, pour qu'il ne soit pas trop fâché quand j'aurai besoin de lui, je lui fais les yeux doux certains soirs. Parfois, je le porte presque vide, juste pour le sentir, comme pour une répétition à demi costumée, lorsqu'un comédien ne met que les accessoires importants de son habit.
Je lui raconte les endroits où je l'amènerai s'il m'est fidèle, s'il tient le coup. Il sait que je ne serai pas tendre avec lui, mais il sait que je l'ai choisi pour cela, parce qu'il est résistant. Il est prêt à vivre l'imprévu, à affronter l'inconnu.
Et comme mon sac, je veux que mes souvenirs pèsent plus tard.
Parce que l'aventure, ça se transporte.
Parce que la liberté a un poids malgré tout ce qu'on croit.

lundi 15 mars 2010

Infernal

Après avoir lu l'Enfer de Dante,
Après avoir relu la descente aux enfers d'Énée dans Virgile,
Après avoir re-relu la visite d'Ulysse à Perséphone...

Oui, c'est sûr, après que je connaisse maintenant si bien les enfers dans leurs plus belles représentations...

Et, évidemment, après avoir décortiqué des passages de Dante sous tous les angles possibles pour arriver à éclaircir le style complètement obscur de cet auteur (et/ou du traducteur?)...

Maintenant, si un homme me disait qu'il veut me faire monter au paradis, j'y verrai une allusion dantesque...

C'est infernal, à proprement parler!

vendredi 12 mars 2010

Se tourner le dos

Elles sont vieilles, froides, rigides.
Il a encore gelé ce matin, et un peu de chaleur leur ferait sûrement du bien.
Le petit rayon de soleil qui est enfin apparu ne les fait pourtant pas sourire, ne réchauffe pas leur conversation.
Quelle conversation, d'ailleurs? Elles ne se parlent plus! Ha! ça non!
Elles se tournent le dos, et elles font comme si elles se boudaient.
Oui, "comme si", parce que, tout le monde le sait, elles sont inséparables.
Elles se côtoient depuis tant d'années que chacun de leurs défauts est source d'amitié et de sympathie. D'ailleurs, on se rend compte que leurs défauts sont bien souvent les mêmes. Est-ce par mimétisme ou par hasard?
C'est un homme qui a fait qu'elles ne se parlent plus. Elles n'ont rien fait pour l'en empêcher, mais elles se sentaient tellement impuissantes... Et aujourd'hui comme elles regrettent! Car depuis ces quelques heures sans se voir, sans s'accorder une parole, il s'en est passé des choses, et elles voudraient bien se raconter tout ça!
Mais il faudra attendre. Patiemment. Qu'un ou plusieurs hommes acceptent de les remettre en face. Reprendre leur conversation. Se réchauffer de leur présence, de leurs mots, de leurs rires.

Merci Marie-Claude, je ne l'aurai peut-être pas fait si tu n'en avais pas parlé! ;-)

Se tourner le dos

mercredi 10 mars 2010

l'Assurance

Il vit dans la séduction.
Non pas dans la drague, parce que c'est un homme sérieux. Mais il aime plaire, c'est important pour lui.

D'abord, il est toujours bien habillé. Rien n'est négligé, laissé au hasard. Les couleurs sont toujours bien assorties, et elles lui vont bien. Le style est simple, mais classe, élégant. La coupe des vêtements lui va toujours parfaitement, il n'a pas un jean qui lui aille moins bien qu'un autre. Le négligé ne fait pas partie de sa garde-robe, ou pas en public, le terme fait-il seulement partie de son vocabulaire?
Son comportement va de pair.
Il est sûr de lui. Il sait que pour séduire, il est nécessaire de dégager une certaine confiance en soi. Il n'a pas l'air orgueilleux, juste assuré.
Avec une fille, il sera toujours charmant, toujours serviable, souriant avec la petite pointe d'humour pour la mettre à l'aise.
Avec un homme, la poignée de main est énergique, le sourire plus franc, l'humour toujours présent, et la serviabilité aussi, mais pas de la même façon, de façon plus masculine, en somme.
Avec un supérieur, ou un employeur, son assurance lui permet de rassurer celui-là: "je suis bien l'homme de la situation".

Il prend le temps pour les gens, mais quand la personne ne l'intéresse pas, son regard le montre très vite, et le sourire devient plus hypocrite, ou se tait. Au contraire, lorsque la personne en face de lui lui est sympathique, le sourire est plus franc, et le rapport de séduction qui s'imposait au début s'estompe (mais ne disparait jamais).

Au fond, il n'est pas si sûr de lui. Il n'a pas pleine confiance, il doute souvent. Mais il connait sa valeur, et il connait les gens. Il sait que le meilleur moyen, et le plus direct, de plaire à une tierce personne, c'est ce sourire simple qui manque si souvent aux inconnus, sans air d'hypocrisie, mais sans trop se donner non plus. La séduction sans s'engager.

Sourire pour donner un air d'assurance qui nous protège, sourire pour ne pas avoir l'air de douter.

lundi 8 mars 2010

Ô naturel

Rencontre dans la cage d'escalier, lui monte, je m'apprête à descendre lorsque je le vois:
-Bonjour Monsieur!
-Ha! Bonjour Mademoiselle! Non non, ne montez pas!
-Bah, vous, ne descendez pas, puisque je monte déjà!
-Comment allez-vous? Vous êtes plus belle que jamais.
-Ha bon? En jean et vieux pull de ma mère? Haha! Bah merci!
-(regard amusé) Ça se fait, ça? Les pulls de la mère?
-Chez nous, oui! Enfin moi je le fais! (grand sourire)
-Et comment allez-vous?
-Très bien, je vous remercie!
-Oui, vous avez l'air (commence à remonter), vous avez l'air (grand sourire)!

Faudra qu'on m'explique pourquoi ce compliment, le jour où j'ai les mêmes affaires qu'hier (dodo chez le tonton), deux pulls l'un sur l'autre, un jean un peu taché, le jour où j'ai mis mes lunettes, sans maquillage, que je ne me suis pas coiffée et que je n'ai même pas de boucles d'oreilles!
Ou alors c'est un homme qui aime la beauté la plus naturelle...

Adieu, fards, jupes, talons, parures...?

Non... quand même pas! :-D

samedi 6 mars 2010

Un sourire pour changer

Manteau kaki.
Cheveux bouclés, de gris-foncé à blanc.
Des sourcils en accent circonflexe légèrement froncés.
De grosses lunettes carrées, les coins arrondis. Monture fine, grise.
Il me dévisage comme si j'avais fait quelque chose de mal. Grands yeux inquisiteurs qui reviennent sur moi très souvent. Surtout depuis que j'ai sorti mon carnet.
Nez long, droit.
La bouche fine, tendue, une perpétuelle grimace de désapprobation. Sévère.
Chaque regard me semble un jugement négatif.
Ses joues tombent un peu.
On ne voit pas d'autres rides. Le bord des yeux est caché par la monture des lunettes et son ombre. Les cheveux tombent en boucles éparses cachent le front.
Il a de grandes oreilles, dont le haut disparait dans ses boucles.
Le menton carré, mais bien proportionné. Le fait qu'il soit juste un peu en avant ajoute à l'air sévère.

Pourtant, il a souri en regardant un groupe de touristes. Sont visage s'est éclairé, adouci. Il avait l'air gentil.

vendredi 5 mars 2010

Un long regard, un sourire, touchent assurément plus vite que des phrases semblables à toutes celles qu'un autre a déjà dites.

Je fais collection de regards, Monsieur, pas de numéros.

jeudi 4 mars 2010

Tenez la droite!

Je n'aime pas ces filles, taille mannequin, qui se mettent sur la droite des escalators. Où est le problème me diriez-vous? C'est que cette taille zéro réussit à bloquer tout le passage à cause d'un simple geste: porter son sac à main sur le bras gauche, au creux du coude, le bras à 45°, la paume de la main vers le bas, le poignet légèrement cassé (petit doigt en l'air?), ça fait plus chic. Ou encore, le coude presque à 90°, le poignet serré (mais de façon chic) dont l'alignement est aussi à 90° environ. Ça prend moins de place?... sauf que ça, c'est quand le sac est tellement gros et/ou lourd qu'il prend la place d'une deuxième personne sans jambe.

mercredi 3 mars 2010

L'Étrangère

Seule blanche dans le RER aujourd'hui.

Entre Afrique et Asie (serais-je le Moyen-Orient?!).
D'un côté du wagon, derrière moi, une troupe de touristes asiatiques. On se croirait... bah à Paris, station Champ de Mars - Tour Eiffel! Ha, ça tombe bien, on y est!
De l'autre côté, en face de moi, il n'y a absolument que des Noirs. Trois femmes en boubous, 2 vendeurs de Tour Eiffel, une femme avec un enfant, et un homme seul. Ce dernier est particulièrement bel homme d'ailleurs.
Pourquoi est-ce que dès que je lève les yeux vers lui il a déjà les yeux sur moi, c'est injuste, ça m'empêche de le regarder vraiment!
Il me regarde écrire apparemment, il n'est pas très loin et il pourrait, en se penchant, deviner si j'écris mon numéro ou si j'écris tout court. Vous avez la réponse, vous.

Bon, je crois que c'est décidé, à partir d'aujourd'hui, je commence la compilation des "coups d'œil dans le métro". Je fais collection. Juste des coups d'œil!

Dodo l'enfant do

Il y avait deux hommes sur le quai de la station Ledru-Rollin hier, j'étais vraiment sûre qu'ils étaient complètement défoncés, drogués ou enivrés, tellement ils avaient l'air au ralenti.
Ça m'a fait rire d'ailleurs, parce qu'ils se sont arrêtés à mon niveau, mais beaucoup trop proches pour la "normale". Vous savez, d'habitudes, les gens s'étalent sur le quai, et laissent une distance "de sécurité" entre eux et les autres. Ils ne commencent à se coller que lorsque le métro arrive et que les portes vont s'ouvrir. Mais ces deux hommes ce sont arrêtés près de moi, vraiment près. Ils ne m'ont même pas calculée, je ne devais pas leur paraître si proche.

Enfin, une fois assis dans le métro, je me suis rendu compte que ce n'était pas de substances inconnues qu'ils étaient ivres, mais bien de fatigue. L'un s'endormait en piquant du nez, réveillé toutes les minutes par les coups de coudes de son compagnon qui lui parlait sans arrêt pour se garder réveillé, et probablement essayer de garder l'autre de même!
J'aurais aimé savoir ce qu'avait été leur journée pour qu'ils soient dans cet état là... Ou leurs dernières journées, peut-être?
Je les ai laissés à Invalides, ils ont pris la ligne 13. J'espère qu'ils ne se sont pas réveillés ce matin dans un wagon!